Daphné
1/13/2005 1:16:00 AM
D'Iberville a écrit:
>> Ce n'est pas pour ça qu'il faut minimiser la chose.
>
> (soupir,... je sens qu'on va encore m'accuser de quelque chose...)
>
> Je n'ai pas dit qu'il *fallait* minimiser la chose *pour cela*. Et je
> ne suis pas non plus dans les pensées de Monsieur Le Pen. Je relève
> simplement - parce que cela me paraît évident - que les souffrances de
> la population française ou belge sous l'Occupation ne sont que
> broutilles par rapport aux souffrances de la population russe ou, a
> fortiori, aux souffrances des Juifs, français ou non.
Je suis tout à fait d'accord avec vous en ce qui concerne les
souffrances endurées par la population et l'armée russes.
Ce n'est pas pour ça qu'il faut oublier les morts français, belges,
anglais, ... qui ont été nécessaires à la lutte contre le nazisme.
Il est question de minimisation en ce qui concerne le massacre
d'Oradour. Il n'est pas question, dans l'article, des souffrances
russes.
De tous temps, tous les peuples ont souffert et encore bien après la
Seconde Guerre mondiale.
> Contrairement aux images que gens et peuples aiment projeter, il y a
> toujours des degrés dans la souffrance, et toutes les souffrances ne
> se valent pas.
Ca, on le savait déjà...
> Au Québec, par exemple, vous trouverez encore aujourd'hui des gens qui
> mettront en avant la "souffrance du peuple québécois" (mais avec le
> niveau et le mode de vie américains) et vous rappelleront avec des
> trémolos dans la voix la révolte des Patriotes de 1837, qui fit,
> allez, disons 300 ou 400 morts...
Et oui, ça arrive.
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Daphné