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Radio Belche (10/01/2005
Radio Belche \(Laurent Schumacher\)
1/10/2005 11:52:00 AM
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Radio Belche
L'essentiel de l'actualité belge de la semaine
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12e année, 16e numéro - 10/01/2005
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Rédaction : diffusion-rb-proprietaire@yahoogroupes.fr
Edition expédiée à 1 017 lecteurs réguliers dans 82 pays
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Vous jouez trop sur le réseau. Bonjour et bonne semaine. Une
version de cette édition enrichie aux hyperliens est
consultable en ligne à l'adresse
http://home.scarlet.be/~lschumac/Ra...
Attendant patiemment que s'apaisent les vents de tempête qui
ont balayé l'Europe septentrionale ces derniers jours, le
général Hiver s'apprête à pointer à nouveau le bout du nez.
À mesure qu'il s'enhardira en cours de semaine, à couvert
sous les nuages, le mercure refluera dans les thermomètres
(min -2 à 9 degrés, MAX 3 à 12 degrés).
Au menu cette semaine :
* Les suites du raz-de-marée en Asie du Sud-est
* Un nouveau plan de dispersion des demandeurs d'asile
* Deux bourgmestres sur la sellette
* La SNCB loue ses gares et convoie les salariés à l'oeil
* Plus de deux millions de passagers à Charleroi
* Swissair contre-attaque
* Victor Hasson n'est plus
* Coca-Cola renonce aux sodas en primaire
* Les bières fruitées surtaxées en France
* Belgique S.A. finit 2004 en équilibre
* Record d'épargne et de faillites
* Culture : la faillite de la "Renaissance du Livre"
et le décès de Gérard Valet
* Les chiffres de la semaine...
* En bref...
* Sports : tennis, basket et rallye-raid
* Les suites du raz-de-marée en Asie du Sud-est
Les conséquences du raz-de-marée qui a ravagé les rives de
l'Océan Indien au lendemain de Noël ont continué de faire la
une tout au long de cette semaine. Mais la longueur des
reportages consacrés à cette tragédie s'est progressivement
réduite, signe que le retour à la vie normale s'effectue
petit à petit par ici. Sur place, l'identification des
cadavres et la recherche des disparus se poursuit. À cet
égard, la fin des vacances scolaires de Noël en Europe
occidentale devrait permettre d'y voir plus clair. Les
personnes restées coupées du reste du monde durant ces deux
dernières semaines devraient à nouveau se manifester, au
contraire des personnes tuées par le raz-de-marée. Le
dernier bilan de la catastrophe fait état de 153 000 morts,
dont 6 Belges. En outre, 27 Belges présents dans les zones
affectées et dont on est toujours sans nouvelles sont
présumés morts. Trois minutes de silence ont été observées
mercredi dans l'Union Européenne en mémoire des victimes.
L'ampleur de la catastrophe suscite des mouvements de
solidarité d'une ampleur inédite, tant de la part des
pouvoirs publics que de la société civile. Une solidarité
qui ne fait pas nécessairement l'unanimité.
D'une part, les gouvernements du monde entier se sont tous
engagés à contribuer financièrement à l'effort de
reconstruction. Ainsi, en Belgique, le gouvernement fédéral
a promis 30 MEUR, et les entités fédérées verseront 2 MEUR.
Mais l'exemple de Bam (Iran), où l'on attend toujours
l'essentiel des fonds promis suite au tremblement de terre
de fin 2003, pousse bien des observateurs à la
circonspection.
D'autre part, les opérations de récolte de fonds auprès du
public connaissent un succès sans précédent. En quelques
jours, le compte commun ouvert par le consortium "Tsunami 12-
12" constitué par 5 ONG (Organisation Non Gouvernementale),
Caritas, la Croix-Rouge, Handicap International, Oxfam et
l'UNICEF, s'est garni de 16 MEUR. Plus d'infos sur
http://www.1212.be/fr/d...
De leur côté, les trois opérateurs de mobilophonie ont
ouvert un numéro, le 3108, où les utilisateurs peuvent
expédier des SMS (Service de Messages Succincts) surtaxés (1
EUR/message) jusqu'au 14 janvier. Enfin, les différentes
chaînes de télévision belges organiseront vendredi prochain,
dans leurs communautés linguistiques respectives, des
Téléthons sollicitant les dons du public au profit du
consortium Tsunami 12-12.
À contre-courant de ces multiples appels de fonds, l'ONG MSF
a demandé mardi à ses donateurs de cesser de lui confier des
dons pour l'Asie du Sud-est. MSF estime avoir récolté assez
d'argent pour couvrir les besoins de ses opérations
d'urgence sur place. Pour MSF, la catastrophe asiatique ne
doit pas occulter d'autres drames, moins médiatisés mais
tout aussi graves, ailleurs sur la planète. Cette décision a
valu à MSF une volée de bois vert, d'aucuns lui reprochant
de briser l'élan de solidarité. D'autres au contraire ont
salué une décision qu'ils qualifient de "courageuse".
* Un nouveau plan de dispersion des demandeurs d'asile
Le succès de ces diverses opérations de solidarité amène
certains commentateurs à parler de l'émergence d'un réflexe
de solidarité mondiale. Cependant, cette solidarité, immense
quant elle est ponctuelle, peine parfois lorsqu'elle devient
structurelle.
Les CPAS (Centres Publics d'Action Sociale) de 300 communes
se plaignent ainsi de la récente modification des critères
du plan de répartition des demandeurs d'asile. En vertu de
ce plan, mis en ?uvre depuis 1995, les CPAS sont tenus
d'offrir une aide, soit matérielle (logement + moyens de
subsistance), soit financière. Dans l'ancienne mouture du
plan, la fourniture d'une aide matérielle comptait double.
L'offre locative étant plus développée en ville, les
communes urbaines satisfaisaient dès lors leurs obligations
par le biais de l'aide matérielle, reportant une bonne part
de la charge sur les communes rurales. Cette disposition est
supprimée dans la nouvelle mouture du plan. De ce fait, 420
CPAS, au lieu de 120 auparavant, auront désormais à fournir
une aide financière aux demandeurs d'asile. Certes, cette
aide leur est ensuite remboursée par le pouvoir fédéral,
mais vu les retards de paiement, les CPAS concernés
craignent que leur trésorerie soit mise à mal.
* Deux bourgmestres sur la sellette
Malgré leur importance, les modifications du plan de
répartition des demandeurs d'asile sont reléguées au second
plan à Châtelet (province de Hainaut) et à Dinant (province
de Namur). Dans ces communes, les couloirs de l'hôtel de
ville bruissent de rumeurs, suite aux ennuis rencontrés par
les bourgmestres des deux localités.
À Châtelet, l'animosité entre la bourgmestre Dominique
Branders-Regnier (PS) et le reste de son collège échevinal,
latente depuis plusieurs années, a atteint le point de non-
retour il y une dizaine de jours. Les échevins ont en effet
décidé de lui retirer l'ensemble de ses attributions, à
l'exception de celles qui lui reviennent de droit en vertu
de la loi communale (état civil, police administrative,
ordre public et présidence du conseil communal). Vu l'échec
des multiples tentatives de médiation menées ces derniers
mois, la situation semble tout à fait bloquée. La
bourgmestre désavouée conteste cependant sa mise à l'écart,
et compte bien solliciter à nouveau la confiance de ses
concitoyens lors des élections de 2006.
Même incertitude à Dinant, où l'on a appris lundi que le
juge d'instruction Olivier Bontyes avait inculpé le
bourgmestre Richard Fournaux (MR) pour corruption passive.
Il est soupçonné d'avoir favorisé en juillet 1999
l'attribution de la concession du casino local au groupe
français Accor, après avoir mis fin à la convention liant la
ville aux frères Camille et Philippe Mantia pour
l'exploitation de celui-ci. Ce sont d'ailleurs ces derniers
qui ont porté l'affaire en justice. Ils affirment que les
travaux effectués dans le casino par la société de
décoration de Richard Fournaux pour le compte d'Accor
étaient la contrepartie de l'attribution de la concession.
* La SNCB loue ses gares et convoie les salariés à l'oeil
Les bourgmestres de 23 autres communes wallonnes ont
d'autres soucis en tête. À la fin de l'été dernier, la SNCB
(Société Nationale des Chemins de fer Belges) avait annoncé
son intention de fermer les guichets de 41 gares, dont 23 en
Wallonie, vu la faible fréquentation de ceux-ci. Les
bourgmestres des localités concernées ont eu beau protester,
souligner la perte de convivialité, les risques accrus de
vandalisme, rien n'a pu infléchir la SNCB. La FRW
(Fédération Rurale de Wallonie) avait alors suggéré de
redéfinir la fonction de ces lieux, et d'en faire des lieux
multiservices, où l'on pourrait tout à la fois acheter son
billet de train, mais aussi affranchir son courrier, acheter
un journal, ou effectuer certaines démarches
administratives. Le développement de l'idée figure dans le
document accessible à l'URL
http://www.frw.be/documents_publications/docs/33_edito...
Cette idée a trouvé un début de concrétisation, avec
l'accord de principe signé mercredi à Hotton (province de
Luxembourg) par Johan Vande Lanotte (sp.a), le ministre
fédéral des Entreprises publiques, qui a la tutelle sur la
SNCB, et Philippe Courard (PS), le ministre régional wallon
des Affaires intérieures. En vertu de celui-ci, la SNCB
resterait propriétaire des bâtiments, mais les louerait aux
communes pour y abriter des activités de service à sa
discrétion. La SNCB maintiendrait par ailleurs une offre de
services limitée (panneaux horaires, annonces sonores,
automates de vente de billets).
Fort en vue cette semaine, Johan Vande Lanotte a aussi salué
les débuts de la gratuité des abonnements de train pour les
travailleurs du secteur privé. 500 entreprises ont en effet
signé avec la SNCB une convention par laquelle leurs
salariés peuvent bénéficier d'un abonnement ferroviaire
gratuit. Les frais de celui-ci sont supportés à 80% par
l'entreprise, à 20% par l'État. Jusqu'ici, les entreprises
prenaient deux tiers de l'abonnement à leur charge. D'ores
et déjà, 20 000 abonnements ont été délivrés suivant ce
nouveau régime, dont 5 200 l'ont été à de tout nouveaux
navetteurs. La gratuité dans le secteur public, en vigueur
depuis plus longtemps, a connu pareil succès.
* Plus de deux millions de passagers à Charleroi
Parlant de succès, les dirigeants de l'aéroport de Charleroi-
Gosselies, aussi appelé BSCA (Brussels South Charleroi
Airport), peuvent sabler le champagne. L'aéroport a franchi
l'an dernier le cap des deux millions de passagers, 2 034
797 exactement. Mais les bulles pourraient avoir un goût
amer. En vertu de la législation européenne, le
franchissement de ce cap obligera BSCA à ouvrir à la
concurrence ses activités de manutention au sol, et à
augmenter ses droits d'atterrissage. Une hausse dont la
compagnie aérienne irlandaise à bas prix Ryanair, le
principal opérateur à Charleroi, n'a jamais caché qu'elle
pourrait l'amener à revoir sa stratégie.
* Swissair contre-attaque
Stratégie encore, mais sur le plan juridique, avec la
plainte pénale déposée cette semaine à BXL par le curateur
du groupe Swissair. Ce dernier accuse la SABENA (Société
Anonyme Belge d'Exploitation de la Navigation Aérienne)
d'avoir cédé ses créneaux de vol à sa filiale DAT à la
veille de sa mise en faillite afin de faciliter le décollage
de SNBA (SN Brussels Airlines), mais aussi d'avoir détourné
le prêt de 125 MEUR consenti par le gouvernement fédéral
pour qu'il profite à DAT plutôt qu'à la SABENA. Les
commentateurs belges se divisent sur la pertinence des
griefs avancés, mais tous s'accordent pour voir dans cette
plainte un contre-feu répondant à la plainte pénale déposée
en novembre dernier par le curateur de la SABENA contre les
dirigeants de Swissair à l'époque.
* Victor Hasson n'est plus
L'un des personnages les plus en vue du monde aéronautique
belge ces derniers temps, Victor Hasson, ne verra pas la
conclusion de ces joutes. Il est décédé vendredi à l'âge de
47 ans des suites d'un cancer. Au cours de sa carrière
d'investisseur, il avait présidé aux destinées des
compagnies aériennes EBA, revendue à Virgin en février 1996,
City Bird, faillie en octobre 2001, et Birdy, fondée en
février 2002 et devenue le bras africain de SNBA.
* Coca-Cola renonce aux sodas en primaire
Dans un tout autre registre, la filiale belge de la
multinationale étasunienne Coca-Cola a décidé de commencer
l'année avec de bonnes résolutions. Accusée de toutes parts
de contribuer à l'obésité croissante des jeunes générations
en mettant à la vente des boissons trop sucrées, la firme a
décidé de bannir celles-ci des distributeurs placés dans les
écoles primaires, et de les remplacer par de l'eau, des jus
de fruit et des produits laitiers. La man?uvre est habile :
la ministre communautaire francophone de l'enseignement
obligatoire, Marie Arena (PS), n'avait pas caché en novembre
dernier son souhait d'aboutir à pareil résultat.
* Les bières fruitées surtaxées en France
Si l'obésité guette les enfants, les adolescents sont en
proie à d'autres dangers. En France, les députés se sont
inquiétés de l'engouement suscité par les "alcopops", ces
boissons gazeuses alcoolisées. Pour décourager leur
consommation, de nouvelles taxes ont été levées. Le hic,
c'est que les critères d'application de ces taxes valent
aussi pour certaines bières fruitées belges. Colère des
brasseurs belges, qui réclament une exonération, sans succès
à ce jour. À leurs yeux, la mesure, sous des dehors de
salubrité publique, a des relents protectionnistes car
seules les bières importées sont concernées par la mesure.
Bref, pour les brasseurs, tout ceci rappelle une autre
histoire de taxe française qui frappait les bières spéciales
belges il y a deux ans. Il avait fallu l'intercession du
ministre fédéral des Finances, Didier Reynders (MR), auprès
de son homologue français, pour obtenir la levée de la
mesure. L'affaire est d'autant plus dommageable pour les
brasseurs belges que les bières fruitées ont le vent en
poupe en France ces temps-ci.
* Belgique S.A. finit 2004 en équilibre
Avant de se pencher sur l'avenir des bières fruitées belges
en France, Didier Reynders (MR) a bouclé les comptes publics
de 2004. Tout sourire, flanqué de son compère Johan Vande
Lanotte (sp.a), ministre fédéral du Budget, il a pu annoncer
que la Belgique avait bouclé l'exercice 2004 sur un excédent
anecdotique de 15 MEUR. C'est la 5e année consécutive que le
budget est en équilibre. Cette année, seule la Finlande fait
aussi bien dans l'Eurolande. Quant à la dette, elle a fondu
jusqu'à ne plus représenter 95,9% du PIB (Produit Intérieur
Brut). Ce qui faisait quand même 266,5 GEUR d'endettement
fin novembre, à en croire le Service de la Dette. Cette
baisse est cependant suffisante pour permettre à l'État de
reprendre la dette de la SNCB (7,2 GEUR, 2,6% du PIB) sans
mettre à mal son sacro-saint équilibre budgétaire.
* Record d'épargne et de faillites
Les finances des Belges se portent également bien, du moins
leurs livrets d'épargne. Fin 2004, ceux-ci atteignaient un
encours total record de 150 GEUR, une hausse de 12% sur
l'année. En moyenne, il y a 8,8 kEUR par livret.
Par contre, la santé financière des fonds d'épargne-pension
laisse à désirer. Pour la première fois depuis leur
lancement en 1987, ils ont perdu de l'argent l'an dernier,
120 MEUR pour être précis.
La santé financière de bon nombre de sociétés n'est pas plus
florissante. 7 984 d'entre elles ont mis la clé sous le
paillasson l'an dernier, selon le consultant Graydon. Il
s'agit là d'une hausse de 4% par rapport à 2003, mais aussi
d'un chiffre record en la matière. Les secteurs les plus
touchés sont l'HoReCa (Hôtels, Restaurants, Cafés), les
commerces et les services.
* Culture : la faillite de la "Renaissance du Livre"
et le décès de Gérard Valet
La faillite de l'éditeur "La Renaissance de Livre" sera
comptabilisée au nombre de celles de 2005. Le tribunal de
commerce de Tournai (province de Hainaut) a prononcé celle-
ci mercredi, constatant que le concordat accordé en
septembre dernier n'avait pas permis de redresser la
situation, loin de là. La société a un passif de 2,5 MEUR,
mais son stock de 500 000 livres et son catalogue pourraient
intéresser les repreneurs éventuels.
Cette brève page culturelle se referme sur le décès, à l'âge
de 72 ans, de l'ancien chroniqueur radio de la RTBf Gérard
Valet. Reconnu par ses pairs comme l'inventeur de la radio
moderne en Belgique francophone, Gérard Valet était aussi un
archiviste passionnée, un cinéaste accompli et l'un des
fondateurs du village du livre de Redu (province de
Luxembourg).
Les chiffres de la semaine... Le BEL 20 démarre 2005 sur les
chapeaux de roue. Il a profité des premiers jours de
cotation pour grimper de 10,03 pts, juste ce qu'il lui
fallait pour franchir la barre des 3 000 pts. Vendredi, il
affichait 3 002,65 pts. De son côté, l'Euro s'est
sérieusement replié. Vendredi 7 janvier, les cours
indicatifs de la BCE (Banque Centrale Européenne)
s'établissaient comme suit :
1 EUR = 1,5488 CHF (Franc suisse)
= 0,7028 GBP (Livre sterling)
= 1,3200 USD (Dollar américain)
= 1,6226 CAD (Dollar canadien)
= 138,06 JPY (Yen)
= 1,7301 AUD (Dollar australien)
= 8,0036 ZAR (Rand)
En bref...
* L'État a été condamné à verser 2,6 MEUR au fils d'un homme
abattu en 1944 par une sentinelle allemande. Il s'agit de
l'actualisation de la somme de 210 kBEF qui avait été
accordée à la famille de la victime au lendemain de la
guerre, à charge des dommages de guerre payés par
l'Allemagne, mais qui n'avait jamais été versée par l'État.
À ce jour, il reste 250 dossiers de dommage de guerre
semblablement pendants.
* Sports : tennis, basket et rallye-raid
L'année ne pouvait pas mieux commencer pour les joueurs de
tennis Xavier Malisse (ATP 48) et Olivier Rochus (ATP 66).
Rééditant leur exploit de Roland Garros, ils ont à nouveau
remporté un tournoi en double, celui d'Adélaïde (Australie).
En finale, ils ont battu la paire composée par le Suédois
Simon Aspelin et l'Australien Todd Perry sur le score de 7-
6, 6-4. Très en forme, Olivier Rochus s'était également
hissé en demi-finale des simples, s'inclinant 1-6, 6-7 face
au futur vainqueur du tournoi, le Suédois Joachim Johansson
(ATP 11).
Pendant ce temps, dans l'hémisphère Nord, la Coupe ULEB et
l'Euroligue féminine étaient au programme des joueurs de
basket belges. En Coupe ULEB, Charleroi s'est incliné face
au PAOK Salonique (Grèce) 74-81, mais reste dans la course à
la qualification. Par contre, les choses sont nettement
moins bien engagées pour Liège (87-73 face à Nimègue, Pays-
Bas) et pour Oostende (82-83 face à Maroussi, Grèce). Côté
Euroligue, Saint-Servais a vaincu Gdynia (Pologne) sur le
score de 78-68 et figure en ordre utile pour la
qualification.
Quant au 27e rallye-raid Dakar, des conditions de course
dantesques ont chamboulé les classements. Ce dimanche, à
l'issue de la journée de repos qui suivait la 9e spéciale,
Jonas-Franck Beckers est le premier motard belge, 25e à
4h47'17" de l'Italien Fabrizio Meoni. En catégorie voitures,
l'équipage composé du Belge Stéphane Henrard et de la
Française Antonia De Roissard, 7e, a 3h56'01" de retard sur
les Français Stéphane Peterhansel et Jean-Paul Cottret.
Enfin, le camion des Néerlandais Hans Bekx et Edwin Willems
et du Belge Tonie Maessen compte 1h41'22" de retard sur
celui des Russes Firdaus Kabirov, Aydar Belyaev et Andrey
Mokeev. La seconde semaine de course est à suivre sur le
site officiel
http://www.dakar.fr/2005/fr/...
Là-dessus, alleï,
A+,
Yves Hanotiau, Laurence Bossiroy et Laurent Schumacher
Sources : Le Soir, La Libre Belgique, De Standaard, Kiosque
(Presse écrite), La Première (radio), RTBf 1, VRT (TV),
Internet Addict, T-Zine (Internet).
(c) Laurent Schumacher - Janvier 2005 - Tous droits réservés
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