l'emmerdeur
12/9/2005 7:38:00 AM
Meurtre de Jean-Claude Irvoas .
Le 27 octobre, Jean-Claude Irvoas photographie un lampadaire dans un
quartier sensible. Ce représentant en mobilier urbain souhaitait ajouter
ce cliché à son catalogue de produit. Trois "jeunes" sorte alors d?un
hall d?immeuble pour s?emparer de l?appareil photo. Jean-Claude Irvoas
résiste : il ne veut pas se dépouiller de l?appareil photo qui
appartient à sa jeune fille de 15 ans, qui l?avait acheté en économisant
sur son argent de poche. Mal lui en a pris : il est roué de coups par
les "racailles". Elles s?acharnent sur lui, le frappent encore alors
qu?il est à terre, le tout sous les yeux de sa femme et de sa fille qui
l?attendaient dans la voiture. Battu à mort, il décédera dans la nuit.
Sur les trois agresseurs, seuls deux ont été, à ce jour, mis en examen.
Selon l?expression consacrée, ils étaient "connus des services de
police" pour vols, recels, trafic de drogue, etc. "Connus des services
de police", mais cependant en liberté et persuadés de jouir d?une totale
impunité pour faire régner la terreur et tabasser à mort tous ceux qui
se permettraient de leur résister et d?empiéter sur ce qu?ils
considèrent comme leur teritoire. Ce seul fait suffit à désigner comme
co-responsable de ce meurtre la cohorte des politiciens qui laissent de
tels individus en liberté et leur trouvent, sempiternellement, des
circonstances atténuantes, parce que, n?estce pas, ce sont des "exclus"
Mais la classe politique a encore aggravé son cas en mettant plusieurs
jours pour recevoir la veuve et l?orpheline de Jean-Claude Irvoas, alors
que les parents des deux jeunes décédés accidentellement après s?être
réfugiés dans un transformateur EDF pour échapper à un contrôle de
police faisaient l?objet de toute leur attention et leur compassion
publique et médiatique. Il est vrai que ni la famille, ni les amis de
Jean-Claude Irvoas n?ont jugé opportun de tabasser les pompiers, brûler
des écoles maternelles et des maternelles" Leur détresse, leur
souffrance et leur deuil sont plus discrets. Et c?est un scandale de
voir que leur dignité ne leur vaut, en retour, que l?indifférence des
gouvernants. Les Français sont décidément devenus, en France, des
citoyens de seconde zone.
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Les Français n'ont même pas fait un Te Deum pour les deux petits
malheureux rôtis dans une cabine à haute tension